La référence en hypnose pour les institutions

La pratique de l’hypnose mérite d’être connue et bien comprise afin de pouvoir garantir son application en faveur du bien commun. En tant que telle, l’hypnose ne peut pas être utilisée à mauvais escient. Néanmoins, une personne mal intentionnée pourrait détourner les techniques de l’hypnose afin de manipuler et de soumettre quelqu’un à sa volonté. À titre d’exemple, et dans une certaine mesure, c’est ce que fait la publicité en agissant sur l’inconscient.

Tout interaction humaine est soumise au principe d’influence. Ainsi, les conditionnements culturels et sociaux, l’éducation familiale ou scolaire, comme bien d’autres modèles de réussite socialement admis forment notre pensée et orientent nos comportements. Sans ce principe d’influence, la thérapie ne serait d’ailleurs pas possible. En effet, on ne pourra régler une problématique que lorsqu’on parviendra à pousser le mental dans une direction nouvelle, plus saine et bénéfique.

Compte tenu de ce fait, il est important de garder à l’esprit que la pratique de l’hypnose doit s’accompagner d’une conscience et d’une éthique irréprochable. C’est pourquoi nos membres APH adhèrent à notre charte déontologique.

En tant qu’association professionnelle, nous nous tenons à disposition des organismes concernés pour les informer sur les pratiques de l’hypnose. Au besoin, APH pourra déléguer un ou plusieurs experts pour collaborer à toute étude ou projet officiel pouvant concerner l’hypnose au niveau cantonal ou fédéral.

Depuis plus d’un siècle, l’hypnose a été pratiquée par des médecins pour traiter efficacement des troubles psychosomatiques et des pathologies que la médecine moderne ne parvenait pas à résoudre. À partir des années 30, le docteur Milton H.Erickson a été bien plus loin que ces prédécesseurs, apportant ainsi ses lettres de noblesse à la pratique de l’hypnose.

Bien entendu, tous les troubles ne peuvent pas être résolus par l’hypnose et il serait utile d’identifier dans quels domaines de la santé l’hypnose peut véritablement apporter une solution efficace. À titre d’exemple, l’arrêt du tabac, la perte de poids, l’accompagnement de la grossesse, le stress, l’anxiété, les troubles du sommeil… pourraient constituer un début de liste. À partir d’une telle définition, il deviendrait possible pour les organismes de santé publique de soutenir l’hypnose non médicale.

Notre association désire collaborer avec les assurances et avec les caisses maladie pour considérer l’hypnose non médicale au même titre que d’autres thérapies alternatives reconnues, comme la sophrologie, la kinésiologie ou le Reiki, entre autres exemples.

Les membres APH sont spécialisés en hypnothérapie et la plupart enseignent l’auto-hypnose, la méditation “Pleine Conscience”, ainsi que d’autres techniques hypnotiques génératrices de changement et de bien-être. Beaucoup d’institutions privées pourraient faire appel à leurs services pour étoffer la richesse des prestations qu’elles offrent déjà à leur public.

Écoles, homes pour personnes âgées, instituts de remise en forme ou encore bureau RH de grandes entreprises ne sont que quelques exemples d’institutions qui pourraient bénéficier de l’hypnose. Imaginez tout ce que vous pourriez réaliser en éliminant les blocages et en libérant la créativité, en vous et autour de vous.

Partout où il y a des êtres humains, le potentiel de l’esprit peut être optimisé en nettoyant le passé et en générant de nouvelles perspectives d’avenir. Les membres APH se tiennent à votre disposition pour toute étude ou projet visant à soutenir la santé ou le développement des bénéficiaires de votre institution.

APH privilégie également les collaborations avec d’autres associations ou entités qui œuvrent elles-aussi en faveur des thérapies alternatives et de l’épanouissement humain.