Cet atelier sur l’adaptation consentie des fonctions naturelles de la mémoire dans un but thérapeutique conduit par Caroline Wieland a été nourrit par les dix participant(e)s présent(e)s. Caroline a donné des exemples pratiques et des informations très utiles, apportant dans la « boîte à outils thérapeutique » de chaque membre présent une réelle compréhension du sujet et des pistes d’interventions concrètes.

Avec une image: est-ce qu’un mille-pattes a besoin de se souvenir de chacune de ses pattes pour avancer ? L’amnésie d’une séance peut être bénéfique pour protéger les suggestions hypnotiques de la vigilance du conscient , de l’analyse indue, de résistance ou de mécanisme de défense. Comme par exemple dans les cas d’ une personne trop contrôlante, ou en cas de dépression  « Quand tu seras de retour à la maison, ton conscient pourra laisser aller la séance comme tout ce que ton inconscient est en train d’apprendre alors que ton inconscient continue à installer tout ce qui est utile pour progresser, en temps voulu… ».

Si c’est parfois utile de suggérer l’oubli conscient de suggestion, on ne fait pas d’amnésie sur un trauma, comme on ne fait pas l’amnésie de notre histoire ou d’une partie de soi-même, ou avec des gens méfiants.  C’est la façon d’y penser, l’attachement au souvenir, qu’on transforme. On peut aussi se poser la question : qu’est-ce que l’amnésie protège ?

Quand à l’hypermnésie, c’est le phénomène qui neutralise une amnésie indésirable et qui implique un rappel intense d’une souvenir presque photographique.

Savez-vous comment vous vous souvenez des choses et comment imprimer ce processus à tout ce que vous aimeriez pouvoir restituer par la suite ? Caroline nous a guidé dans une transe pour retrouver un jouet d’enfance et détecter quels canaux nous privilégions dans notre processus de mémorisation.

Un atelier dont on se souviendra avec plaisir !

Pour aller plus loin : Manuel des phénomènes hypnotiques en psychothérapie de John et Janet Edgette.